Rentrée

Comme je le faisais remarquer hier soir au téléphone à un ami que j'aime beaucoup et qui se reconnaîtra (et qui a intérêt à ramener ses fesses à Montpellier avant fin octobre !), j'ai même pas fait de petite note pour te raconter le traumatisant retour dans mes pénates normandes.
La dernière journée a été un peu speed mais ressemblait étrangement aux précédentes : promenade au marché, quelques achats de dernière minute, taxi-be, repoussage des vendeurs d'instruments en tous genres, échange de formules de politesse en malgache... C'est vrai qu'on savoure plus, qu'on laisse traîner les mots sur la langue un peu, histoire de. Qu'on cherche le contact, le sourire, qu'on aime être serré dans le bus, qu'on remplit ses oreilles et ses narines de tout ce qui est devenu tellement familier en cinq mois à peine.
Ensuite arrive l'heure du dernier repas à la petite gargotte habituelle, bon comme c'est la fête on prend un yaourt en dessert, et pis tiens une part de cake, soyons fous !
L'après-midi s'est passé en allers-retours au bureau, en remplissage de valises, en visites et discussions avec ceux qui restent, échanges d'adresses mail et de banalités banales.
Le soir dernière pizza de la pizzeria du quartier, et on s'est retrouvés tous dans la salle à manger, un peu comme tous les soirs, à parler de tout et de rien. Le plus dur en fait, après cette soirée presque normale, presque habituelle, à l'exception des deux ENORMES valises posées à côté de la porte, c'est de partir à l'aéroport au lieu de partir se coucher ; je déconseille au passage vivement les avions du milieu de la nuit qui te font croire que tu habites encore là jusqu'au dernier moment !
Au retour, comme prévu, un dépaysement aussi intense qu'innatendu (ben oui quoi, je suis chez moi ou pas ?), quelques marques à retrouver, quelques habitudes à reprendre. Quelques larmes, un peu, pas beaucoup, mais bon que veux-tu, on se sent un peu bizarre mine de rien !

Aujourd'hui, quatre jours, 1000km, une balade à la mer avec parents et ptit frère, un entretien d'embauche et quelques retrouvailles plus tard, plus une accueillante maison pleine de gens gentils pour m'héberger à Montpellier, ça va. Je me sens bien, je me mets à fond dans le boulot, c'est chouette. Bon évidemment tout le monde me manque, ici les bières sont chères et tout, mais au moins il fait chaud (hahaha !) et je suis bien occupée !
D'ici dix jours je saurai si je retourne à Madagascar ou non. Bien sûr, si c'est non, ça risque d'aller beaucoup moins bien. Si c'est oui, ce blog reprendra du service assez vite !

Comments

[sangui]

ça y est, t'es à Montpellier?
Je croise les doigts pour que ton entretien aboutisse, mais c'est purement égoiste: si tu bosses à Mada, je pourrai me faire des vacances chez toi sympas et pas chères!! ;)

Biz biz (quand tu remontes vers Nantes, préviens moi, suis sur la route!)